Solune chap4,7

out en discutant, nous étions arrivé au pied d'un massif rocheux. Une forte pente se dressait devant nous, et une porte de fer avait été posé contre une portion de roche verticale. Je l'a regardait assez perplexe, ignorant comment on pouvait oublier ce genre d'objet en pleine montagne...

Feun s'approcha et donna trois coups de bourdon sur l'ouvrage. Après que les échos se soient éteint, une voix nasillarde lança:

- On ne veut pas de colporteur ici!

- Vous vous méprenez, maitre nain! répondit Feun. Nous sommes des mages venus pour vous débarrasser de votre gros problème.

- Ah! c'est autre chose, on va vous ouvrir!

Il aboya des ordres, et la porte tourna sur ses gonds pour dévoiler l'entrée d'une grotte. Un petit homme nous y attendait en fourrageant dans sa barbe.

Taille plus que modeste, barbe fournit, casque et cote de mailles, avec une hache à porté de main: aucun doute, il s'agissait d'un nain! Il ne manquait plus que le mauvais caractère et l'avarice aigu pour compléter les caractéristique de ce peuple identifiable du premier coup d'œil. Mais ces deux derniers détails ne tardèrent pas à se montrer alors qu'il grogna:

- Deux mages, hein? On n'en avait demandé qu'un et la récompense n'en bougera pas d'une pièce d'étain!

- Je n'en doute pas, fit Feun pour arrondir les angles. Mon confrères est débutant, et pour tout dire, c'est mon apprenti, c'est comme si vous n'aviez qu'un seul mage devant vous, à peu de chose près...

- Mouerf, vous vous débrouillez comme vous voulez. Et entrer donc! Ça fait des courants d'air et y'en a qui on du boulot!

Le mage, se penchant pour entrer dans la grotte et suivre le nain qui s'éloignait déjà, me souffla:

- Fais attention, le plafond est bas dans ce genre d'endroit.

Je me courba à mon tour et rattrapa au vol Akroa glissant de mon chapeau. Je la glissa dans ma poche pour ne pas risquer de l'égarer par mégarde.

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