11/02: le réfectoire

Mais j’y pense, vous ai-je déjà parlé plus en détail du réfectoire ? C’est une salle très particulière de l’université que tout étudiant se doit de savoir repérer le plus tôt possible pour le bien être de son estomac.

C’est donc une très grande pièce, où tous les étudiants et professeurs de l’université doivent pouvoir tenir pendant les deux heures de la pause-déjeuné. Certains racontent que s’il est impossible d’y aller hors de ce créneau horaire, c’est parce que la salle à disparue, n’ayant plus aucune utilité, laissant la place à d’autres couloirs plus fonctionnels.

A chaque entré du réfectoire correspond un menu.

A la porte nord, il y a la restauration rapide : un ogre vous assoit sur un tabouret, vous coince un entonnoir entre les dents et vous engouffre dans le gosier votre repas. Les menues y sont guère varier (purée de légumes et viande haché) mais le service y est rapide !

A la porte sud, c’est les spécialités régionales, une sorte de menue surprise. Avec l’expérience, on sait quelles sont les spécialités à éviter (pain de nain et sa sauce au granite) et celles succulentes malgré un nom ou une apparence peu engageante (pintade farcie façon hobbite).

A la porte est, c’est le menue classique, les plats varient mais reviennent vite, avec l’assurance que ce qui se trouve dans notre assiette est comestible. C’est à cette porte qu’il y a le plus d’étudiants et la plus grande variété de desserts.

Enfin, il y a des portes moins connues, plus discrètes. Celle réservé aux professeurs a des mets bien plus fins et délicats que ceux des étudiants, par exemple, quand nous on a du poulet, eux il ont du canard). La porte ouest, caché sous un escalier, propose à peu près la même chose que la porte nord, avec en option le choix de ne pas faire appel à un ogre gaveur ou au pré-mâchage du repas.