Solune, chap8,2

Publié le par Sombrelün

n des dragons inclina la tête, ferma les yeux et huma l'air. Il du lâcher des gaz, car de grosses bulles vinrent crever la surface de la vase où il était plongé. Imperceptiblement, la tension qui régnait parmi ses congénères se relâcha. Il fit d'une voix nasillarde:

- Ton odeur ne m'est pas inconnu, jeune humain. Un de mes rejeton la portait à son retour des mines naines, et tu connais son nom. Serait-tu le poète qui lui a permis de reconquérir sa moitié?

- Euh... oui, mai je suis mage, pas poète.

- Qu'importe le nom que tu donnes à cette activité! Pour quelles raisons souhaites-tu le trouver?

- Pour lui demander asile quelques temps dans les marais, pour moi et mes deux amis. Certains, en dehors, ne me veulent pas du bien...

- Qu'aurais-tu fait de néfaste pour qu'ils t'en veuillent à ce point?

- Rien à ma connaissance, mis-à-part d'avoir été désigné par une prophétie obscure...

- Ah... les humains et leurs présages... Alors tu as mon autorisation de rester ici le temps qu'il faudra pour que les tiens retrouvent la raison. Notre présence généralement dissuade les aventuriers, et nous nous arrangerons pour nous exhiber aux intrus, mais nous ne ferons rien de plus. C'est une histoire d'humains qui ne concerne en rien les dragons des marais.


Les dragons nous guidèrent jusqu'à une ruine sur un sol plutôt ferme, et ils nous assurèrent que mis-à-part les habitants des marais, personne ne connaissait son existence et encore moins sa localisation. Puis ils nous laissèrent prendre possession des lieux après nous avoir indiqué la direction du plus proche village.

Après avoir examiner les vieilles pierres, Nadus annonça qu'il s'agissait d'un lieu de culte datant de l'Aube de ce monde et en déduisit la zone ayant le plus de chance d'offrir un abris correct. On monta notre bivouac à l'abri d'un coin de mur, et mes ainés truffèrent les environs de sortilèges protecteurs et dissimulateur.

Le mage violet, dont les rhumatismes appréciaient guère le fond de l'air humide, ajouta d'autres sorts pour assainir le campement. Quand à Feun, il monta un petit potagé avec des plantes locales et s'occupait du ravitaillement. Nos repas étaient essentiellement constitué de friture et d'algues, parfois des tubercules et du gibier d'eau.

La nuit, l'un de nous restait toujours éveillé, pour monter la garde, et le mage orange explorait régulièrement les environs pour s'assurer qu'aucun intrus rodait dans le coin. Il allait parfois au village indiqué par les dragons pour y chercher de quoi varier notre ordinaire et des nouvelles de ce qui se passait à l'extérieur.

Publié dans Solune

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
mage   magie  mayonnaise    et et  cela donne quoi,,,,,
Répondre
S
<br /> une interdiction d'entrer dans la cuisine...<br /> ça m'apprendrais à dire que la cuisine et les potions, c'est pareil... <br /> <br /> <br />
S
rabibocher un couple de dragons ça ne doit pas être simple!!!
Répondre
S
<br /> En faite, il a suffit d'un poème...<br /> Comme quoi, le pouvoir du romantisme n'est pas négligeable! <br /> <br /> <br />